L’amitié c’est bon pour la santé

L’amitié c’est bon pour la santé

Si on pouvait s’en douter, une étude s’est réellement penchée sur le lien entre l’amitié et la santé. Parue dans la revue américaine Psychological Science, cette enquête prouverait que les fortes amitiés que l’on développe durant notre adolescence influent sur notre santé une fois adulte. Pour cela, l’étude a suivi 171 ados de l’âge de 13 ans jusqu’à leurs 27 ans, soit sur 14 années de leur vie. Les résultats sont positifs, même s’il paraissait évident qu’avoir des amis c’est mieux pour la santé mentale que de rester seul, surtout à l’adolescence.

Le déroulement de l’étude

Dans un premier temps, intéressons-nous au déroulement de l’étude, c’est-à-dire comme elle a été réalisée et auprès de qui. Comme nous l’avons déjà précisé dans l’introduction, cette enquête a été faite auprès de 171 personnes qui étaient adolescents au début de l’étude. Plus précisément, ils étaient tous âgés entre 13 et 17 ans. Au départ les participants ont dû préciser qui était leur meilleur ami du même sexe. Puis, ils ont proposé à leur meilleur ami de rejoindre l’étude. Celui-ci devait remplir un questionnaire concernant la qualité de leur amitié.

Ensuite chacun des participants ont été interrogés régulièrement chaque année et sur différents sujets : communication, confiance, aliénation et quantité d’énergie déployée pour rentrer dans le range. Puis, à partir de l’âge de 25 ans, chaque participant a été interrogé une fois par an et a répondu à des questionnaires sur l’anxiété, l’indice de masse corporelle et la dépression, jusqu’à ses 27 ans.

Les résultats

De cette longue étude, il ressort forcément plusieurs résultats. Dans l’ensemble il semblerait que le fait d’avoir des amitiés fortes durant l’adolescence aboutirait sur une meilleure santé à l’âge de 27 ans. De même, les enfants qui ont réussi à s’intégrer aux autres présenteraient également une meilleure santé.

Au final, on en conclut qu’une vie sociale épanouie est forcément meilleure pour la santé qu’une personne qui va se refermer sur elle-même. Non seulement c’est mieux pour la santé mentale, psychologique, mais également pour la santé physique une fois adulte. C’est donc une étude particulièrement intéressante pour comprendre certains phénomènes et encourager les enfants à s’ouvrir durant leur adolescence. Trop d’adolescents se retrouvent isolés durant cette période particulière de notre vie, et développent un mal-être qui aura des conséquences sur leur santé une fois adulte. Le rôle des parents et des professeurs est donc de repérer ces jeunes dont la vie sociale est pauvre afin de les aider et les encourager à s’ouvrir aux autres, tout en gardant leur personnalité, car le but n’est pas de détruire ce que l’on est, mais de réussir à l’adapter aux autres.