Marisol Touraine et sa loi de santé

Marisol Touraine et sa loi de santé

Le 15 octobre 2014, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des droits des femmes Marisol Touraine avait présenté un projet de loi au Conseil des ministres de projets de loi de santé. Le but de cette nouvelle proposition de loi était de changer le quotidien des patients ainsi que des professionnels exerçant dans le domaine de la santé. En second lieu, ce projet visait à réformer le système Français. Le projet a été plutôt mal accueilli par les médecins qui l’ont fortement contesté.

Une réforme visant à restructurer

Il s’agit d’un projet de loi qui a pour vocation de réformer profondément le système Français. Le but principal de la démarche est de s’attaquer directement aux inégalités constatées en matière de santé. Le projet de loi met aussi en avant l’importance de l’éducation sur la santé et la prévention dans la société, qui renforcera le droit des patients ainsi que l’information pour tous. Cette nouvelle loi a également un but à long terme, et non des moindres : celui d’accorder la prise en charge en continu des patients dans la proximité. Un pari innovateur qui ne semble laisser personne indifférent.

Un projet de loi pour la prévention

La ministre espère par ce projet pouvoir intervenir sur trois fronts bien définis. En premier lieu, celui de la prévention avant l’obligation de guérison. Cette formule permettrait ainsi au public de savoir quels sont les éléments à risques auxquels ils pourraient être exposés. En second lieu, celui de faciliter la santé au quotidien ; et enfin en troisième lieu d’innover dans le but de consolider la qualité du service sanitaire.

Plusieurs médecins s’opposent farouchement au vote de ce projet de loi. Leur principal argument est que si l’accès à la santé était si facilement accordé, les pratiquants dans les cliniques ne pourraient plus facturer leurs compléments d’honoraires, tandis que les médecins travaillants dans les établissements de santé publics garderaient leurs privilèges. De nombreux syndicats de médecins pratiquants observent que ce projet de loi servirait surtout à détourner les patients des cliniques pour les rediriger vers l‘hôpital.