L’aspect psychologique dans l’espérance de vie

L’aspect psychologique dans l’espérance de vie

Difficile de savoir quel peut être l’importance de l’aspect psychologique dans notre santé physiologique. Sans tomber dans l’extrême on sait qu’être bien dans sa tête favorise une bonne santé, même si cela n’empêche pas de tomber malade. Une étude réalisée par les universités de Genève et d’Oxford s’est intéressée à l’espérance de vie et à l’aspect mental et psychologique, notamment chez les personnes vivant plus longtemps.

Comment s’est déroulée l’étude

Pour cette étude, ce sont des données provenant de la Manchester Longitudinal Study of Cognition qui ont été utilisées. En tout, ce sont les données de 6 203 adultes qui ont été analysées. Ces personnes étaient toutes âgées entre 41 et 96 ans lorsqu’ont été répertoriées leurs données il y a 29 ans.

Les chercheurs ont alors défini 65 critères liés aux performances cognitives et à la qualité de vie subjective des personnes.

Les résultats

De l’analyse de la totalité de ces données, il résulte deux points principaux concernant l’espérance de vie. Ainsi, les personnes ayant processus cognitif plus efficace et donc une réflexion plus rapide, et les individus ayant une bonne estime de leur niveau de santé ont en moyenne une durée de vie plus longue. Autrement dit, l’aspect mental et psychologique a une influence sur la santé. Les personnes qui ont le moral et qui ont une perception optimiste de leur santé ont plus de chance de vivre longtemps selon les résultats de cette étude. Les personnes âgées optimistes vivraient donc plus longtemps.

Bien sûr, il s’agit d’une moyenne, et en aucun cas une vérité absolue se retrouvant chez tous les individus. Etre optimiste, avec une bonne perception de sa santé et des capacités cognitives performantes, n’empêche pas de tomber malade ou d’avoir un accident de santé, mais cela réduirait les risques.