Vers un remboursement des objets connectés ?

Vers un remboursement des objets connectés ?

Le remboursement des objets connectés est recommandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins. La question de savoir si les objets utilisés en e-santé peuvent être remboursés par la sécurité sociale se pose.

Depuis quelques années, les objets connectés utilisés dans le domaine de la médecine se font de plus en plus nombreux. Ces gadgets s’utilisent pour à peu près tout. Il y a par exemple la brosse à dents qui détermine automatiquement les zones qui ne sont pas bien brossées, les bracelets pour mesurer les conditions physiques, ou encore les vêtements mesurant la température corporelle des nourrissons… Autant d’objets qui sont désormais utilisés au quotidien par de nombreux Français. La recrudescence de ces objets nouvelle génération va de pair avec celle des applications mobiles dédiées à la santé. En effet, ces dernières envahissent littéralement les magasins virtuels et se retrouvent sur bon nombre de terminaux que possèdent les jeunes et les moins jeunes. Sur es 15 milliards d’objets connectés commercialisés dans le monde, près de 1/5 sont vendus en France.

Cela peut représenter une réelle aubaine pour les Français qui sont de plus en plus nombreux à vouloir surveiller leur santé de près. Le Conseil national d l’Ordre des médecins a récemment publié un petit livret blanc consacré au sujet. Une des recommandations qui retiennent l’attention de plus d’un consommateur est que les objets connectés devraient être remboursés par la sécurité sociale, vu le nombre conséquent de patients qui y ont désormais recours.

La recommandation pourrait se révéler intéressante à condition ‘établir une liste bien définie des objets que la sécu pourrait rembourser. Avec la quantité impressionnante d’objets connectés que l’on retrouve sur le marché, il serait urgent de distinguer l’utile de l’inutile avant de songer à un remboursement intégral ou partiel de ces instruments. La CNOM recommande donc une évaluation de chaque objet, qui sera réalisée par des experts neutres afin de ne pas impliquer les fournisseurs. Ainsi, la prise en charge pourrait être envisagée au moment où les objets connectés et les applications auront montré leur réelle utilité pour la santé collective et individuelle.