Les réseaux sociaux mauvais pour la santé mentale ?

Les réseaux sociaux mauvais pour  la santé mentale ?

Ce n’est pas la première fois qu’une étude s’intéresse au lien entre les réseaux sociaux et la santé mentale en particulier chez les adolescents qui sont les plus gros utilisateurs de ces sites. Une nouvelle étude a été récemment publiée et renforce l’idée selon laquelle le fait de passer trop d’heures sur les réseaux sociaux nuerait à la santé mentale des adolescents les plus fragiles. Cependant, ce résultat ne montre pas un lien de cause à effet direct.

Des réseaux sociaux qui renforcent le mal-être psychologique des ados fragiles

On ne peut pas dire que les réseaux sociaux sont néfastes pour la santé mentale, ce serait faire un énorme raccourci. En effet, il semblerait, selon les dernières études, que les réseaux sociaux affecteraient la santé mentale des adolescents, du moins des plus fragiles. Ainsi, un ado ayant déjà une santé mentale fragile, risquerait d’avantage de plonger encore plus dans une détresse psychologique lorsque l’il fréquente environ 2 heures par jour les réseaux sociaux.

Toujours selon cette étude, les ados ayant une santé mentale plus fragile utiliseraient davantage les réseaux sociaux.

Pas de causalité directe

Malgré tout, il est difficile de connaître réellement l’effet des réseaux sociaux sur les adolescents, même les plus fragiles. Du moins, les différentes études réalisées à ce sujet jusqu’ici n’ont rien montré de vraiment concret. On remarque seulement que comme précisé ci-dessus, les ados les plus fragiles vont avoir tendance à plus utiliser les réseaux sociaux.

Cependant, on ne peut rien prouver quant à la progression de leur santé mentale suite à l’utilisation de ces réseaux.

750 adolescents interrogés

Cette nouvelle étude a été réalisée auprès de 753 collégiens et lycéens provenant d’un établissement situé dans la capitale canadienne, Ottawa. Sur ces 753 adolescents, 55 % sont des filles et donc 45 % des garçons. Cette enquête a notamment demandé à chaque ado d’indiquer le temps passé chaque jour sur les réseaux sociaux, puis d’évaluer leur santé mentale et émotionnelle.

S’il parait facile de connaître le nombre d’heures passées chaque jour sur les réseaux sociaux, il parait moins évident de définir notre santé mentale et encore plus lorsque l’on est un ado. Difficile donc d’analyser les résultats fournis par cette étude.

Besoin de s’aérer

Si cette étude n’apporte donc rien de concret sur le sujet, on peut néanmoins se douter que passer trop d’heures sur les réseaux sociaux et plus largement devant son écran n’est pas ce qu’il y a de mieux pour notre santé mentale, surtout lorsque l’on est adolescent ou enfant. En effet, on a besoin de s’aérer et de varier nos activités. D’autant plus que les réseaux sociaux ne sont qu’une fausse réalité de notre véritable vie sociale. Dans tous les cas, toute addiction est mauvaise, quel que soit le facteur.

Il est donc important de faire comprendre que ces sites ne sont qu’un moyen de communication avec quelques côtés pratiques, mais qu’ils ne sont en aucun cas un véritable outil de socialisation. L’adolescent ne doit en aucun cas se renfermer sur ces réseaux, et c’est aux parents de veiller à cela.